Sans aller jusqu’à penser le devenir ultime de son travail, Ruffi de Pontevès semble néanmoins emprunter une démarche artistique similaire au sculpteur de l’impasse Ronsin puisque son engagement
mental vis-à-vis du devenir immédiat de ses toiles correspond à son propre devenir intérieur. La création, la visibilité et la conservation de l’œuvre forment dans son esprit l’expérience vécue
de son art en tant qu’entité à la fois physique et spirituelle, un tout organique à s’y confondre avec le temps linéaire et les vicissitudes de sa vie d’artiste, toponymies compris.